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Turquie (TR)
Emploi
En Turquie, 700 000 personnes sont employées à temps plein dans la sylviculture et l’agriculture. Environ 1 000 000 de travailleuses et travailleurs ne sont pas sont comptabilisés et 522 000 qui sont répertoriés, ne sont toutefois employés que de façon précaire.
Emploi : comparaison entre les pays
Salaire et frais de mains d’oeuvre
La plus grande partie des employés perçoit le salaire minimum. Les employés plus qualifiés perçoivent un salaire défini par contrat individuel. Les cotisation de sécurité sociale salariales s’élèvent à 14 % du salaire, la part patronale est 20 %. 1 % à 2 % sont également versés pour l'assurance chômage. 35 000 employés reçoivent le salaire conventionnel.
Salaire et frais de mains d’oeuvre : comparaison entre les pays
Temps de travail
L'horaire de travail hebdomadaire s'élève à 45 heures avec une semaine de 6 jours. Des heures supplémentaires sont majorées de 50 % conformément aux règlements juridiques.
Temps de travail : comparaison entre les pays
Congés et jours fériés
Avec 1 à 5 ans d’ancienneté le salarié bénéficie de 14 jours de congés payés, entre 5 à 15 ans plus de 20 jours, et les plus de 15 ans d’ancienneté bénéficient de 26 jours de congés. Pour des entreprises nationales, une prime de congés est payée, dans les entreprises privées le pécule de congés est réglé par conventions collectives.
Il existe 13 jours fériés rémunérés pour les membres du syndicat.
Congés et jours fériés : comparaison entre les pays
Sécurité sociale
Le droit à l’assurance sociale est ancré dans la Loi Fondamentale turque. Il y a des structures d’assurance sociale pour les travailleurs, les employés des entreprises publiques, et pour les indépendants. Les membres de la famille du salarié sont co-assurés.
Il y a une assurance invalidité-vieillesse, assurance chômage, assurance-maladie ainsi qu’un congé maternité rémunéré.
Sécurité et santé au travail
En 2005, il y avait 22 morts dans l'agriculture turque.
Sécurité et santé au travail : comparaison entre les pays
Influence des syndicats
Dans l'agriculture, il existe deux grands syndicats qui représentent les travailleuses et les travailleurs :
TARIM-IS (d'Orman-Topraksu- Tarim Ve Tarim Sanayii Iscileri Sendikasi) au niveau national qui syndique environ 35 000 employés. Le syndicat est membre de la fédération Türk-Is.
Le Tarim Orman Is syndique environ 19 000 membres et appartient à la fédération HAK-Is.
Les deux syndicats sont peuvent conclure des conventions collectives. Dans la sylviculture et l’agriculture, les syndicats sont exempté de la clauses des 10 %, c.-à-d. ne doivent pas prouver 10 % de syndicalisation dans la branche pour pouvoir négocier.
Mais seul le syndicat d'une branche ayant le nombre de membres le plus élevé est habilité à conclure des conventions collectives.
35 000 travailleurs perçoivent le salaire convenu par convention collective. Les syndicats sont bien représents dans les entreprises nationales, dans le secteur privé moins bien, 10 % des employés sont couverts par une représentation des syndicats.
Influence des syndicats : comparaison entre les pays
Standards minima
Il y a un salaire minimum légal. Il est défini par la commission sur les salaires minima dans laquelle le syndicat est représenté.
Standards minima : comparaison entre les pays
Participation des syndicats
Il y a bien des syndicats d'entreprise, mais pas de technicien qualifié pour la protection de la santé au travail au sein des entreprises.
Les syndicats turcs ont des possibilités de participation dans les systèmes de sécurité sociale et le système d'éducation. Ils exercent une influence par leurs positions sur des décisions politiques.
Participation des syndicats : comparaison entre les pays
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